Ça y est, je l’ai vu ! J’attendais
sa sortie depuis qu’on en avait parlé au festival de Venise en septembre. Alors,
verdict ? Et bien, j’ai beaucoup apprécié ! Je ne vais pas vous
raconter l’histoire, on nous la rabâche assez dans les médias comme ça, mais j’aimerais
aborder les deux aspects principaux du film, la danse et la folie.
L’univers classique (danse,
ballets, musique) n’a jamais été mon fort. Je suis allée voir une fois à l’opéra
« casse-noisettes » et je dois dire que ce ballet porte bien son nom…
Mais ce film m’a réconcilié avec la danse classique, j’ai été totalement
envoutée par la beauté et la grâce de Nathalie Portman. Pendant qu’elle
dansait, les plans rapprochés me donnaient l’impression de faire corps avec l’actrice, de ne faire plus qu’un avec elle et de
ressentir par la même occasion toute l’émotion qui émanait de son personnage.
Le second sujet dont je voudrais
parler est la folie de Nina. J’ai toujours été attirée par les pathologies
psychiatriques sans pour autant plancher sur le sujet. Je trouve que ce film
nous fait bien comprendre la maladie (nous qui ne souffrons – pas encore - de ce trouble) et ce que peut éprouver une
personne atteinte de ce mal. On ressent la perte de contact avec la réalité, le
fait que l’univers qu’elle s’imagine devient peu à peu son quotidien et on note
la progression de la maladie, jusqu’à son paroxysme tragique.
Dans le cas de ce personnage, je
ne pense pas que la pression du rôle soit la cause de sa névrose mais plutôt le déclencheur. En effet,
on voit bien qu’il y a un problème avec la relation mère – fille (une mère qui
s’identifie à sa fille et qui la fait culpabiliser de ne pas avoir pu faire
carrière dans le ballet) mais il y a également un rapport spécial à la
sexualité.
Bref, je ne vais pas faire la psy à deux balles car
je n’y connais rien mais je vous conseille vivement d’aller voir ce film !